Titre en français :
Spectacle de fin d'étude de la promotion 2OO9 de l'école de cirque FLIC de Turin
No mads land de notre imaginaire, instant de tous les espoirs, de tous les possibles, glissement lent d'un état à un autre. L'aube c'est les premiers mouvements de la ville, les premières pulsations d'une journée qui engloutira des lambeaux de nuit, c'est la campagne qui résonne des cris d'animaux au sortir de l'étable, c'est la fuite éperdue de la sauvagine surprise par le jour. L'aube transforme les paysage, nous les dévoile sous un éclairage nouveau, elle balaye les restes d'hier, prépare un nouveau chemin.
Basculement du paysage, de ta vie, éruption volcanique, érosion, l'aube est transformation, l'aube est un instant du temp en suspension, l'aube est une respiration retenue, le souffle qui éteind la bougie, les paupières de l'enfant qui s'ouvrent entre veille et sommeil, mal défini.
L'aube garde encore quelques temps la grisaille des cauchemares qui ont peuplé ta nuit ou la brillance des rêves qui l'on illuminés.
Que deviendra celui que tu regardes rire à l'aube de sa vie ? Et cet amour naissant dans quelles contrées de soleil ou de tempêtes te déposera-t-il ?
Quelle fracture t'a amené à l'aube d'une nouvelle vie ?
La naissance de l'aube annonce l'agonie de la nuit.
Entre fin et début les aubes sont transitions, les aubes sont fragiles, comme un geste dansé, une acrobatie, une hésitation funambule, la chute d'une balle, elle est éphémère comme la vision du geste virtuose de l'artiste.