Pas seulement metteur en scène, pas seulement clown, pas seulement un vocabulaire. Faire sérieusement des choses pas sérieuses, dire autrement, en touches de couleur, en danse de grafittis, en éclats de matière, raconter du bout des doigts.
Je n'ai jamais cessé de dessiner et, dès le lycée, j'ai appris la forge, la soudure, la taille de pierre et le travail du bois. Je me suis donc essayé à sculpter. J'étais plutôt attiré par la ferraille et surtout par l'association d'autres matériaux avec la ferraille.
J'ai aussi dessiné pour le journal de contre-information Le Provisoire dont je fus l'un des cofondateurs. J'ai réalisé des expositions de peintures ou de sculptures, des performances de body-painting et dispensé des stages de maquillages...
Tout d'abord fabriquer un masque, le doter d'un caractère, d'un réalisme caricatural de façon à ce qu'il soit crédible.
Ensuite, et c'est la toute la difficulté, trouver les lignes du corps, les rythmes, les tensions, le neutre qui seront la continuité du masque. En quelque sorte, réaliser l'osmose parfaite entre 200 g de matière inerte et un corps en mouvement de façon à créer un personnage cohérent, crédible, et donc émouvant, du comique au dramatique pouvant faire voyager le public des larmes aux éclats de rires, comme le clown.
Voir stages de masques.